Let It Be (Niall Horan)

Chapitre 1

1460 jours avant

Maddison

-Rêveille-toi

Si je ne bougeais pas elle me laisserais peut-être, je lâcha quand même un petit gémissement signe de me laisser tranquille mais en vain.

-Mais bouge ton cul !

Aïe ! Cette salope venait de me donner un coup de pied, je crois qu'un jour elle finira au fond d'un lac découpée en morceau et croyez moi

quelqu'un le fera très bientôt...

J'ouvris les yeux lentement, mais au lieu de voir quelques rayons de soleil je voyais devant moi une grande blonde avec de

nombreux tatouages et son anneau accroché sur le nez, Fey, ma «meilleure amie» , je la met entre guillemet car enfaite c'est ma seule

vraie amie donc je n'avais vraiment pas le choix, mais je déteste coller des étiquettes sur mes relations avec tout le monde. Comme chaque

matin je m'étirais, baillais un bon coup et me décidais à me lever puis mis un vieux tee-shirt avec le nom d'un groupe des années 70 déjà

oublier.

-Une clope ? Me proposa Fey, chez nous la clope du matin c'est sacré comme la messe du dimanche chez certains.

-Ouais

-Pourquoi est-ce que tu m'a réveillée de si bon matin ?

-Déjà remercie moi, de un parce qu'il est bientôt 22h donc toi, la moche au bois dormant tu viens de dormir 18 heures et de deux

parce que tu viens de recevoir une lettre de la fac que je viens de lire.

Enfaite je devrais faire interdire mes lettres à Fey et mettre des pancartes interdisant de lui parler car, elle lisait tout et elle parlait

même avec mes plan-cul en leur proposant du LSD.

Je tira une dernière taf sur ma cigarette,amie de longue date, lâcha un soupire et me décide à lire la lettre :

«Maddison Petterson, [...] à la vue du nombre de vos absences, [...] nous sommes dans le regret de vous annoncer que vous ne faites

plus partie de la Edward Shunt University» Voilà tout ce que je retiens de cette putain de lettre, certe j'ai été de nombreuses fois

absente mais aller jusqu'à me renvoyer...ça ne leur suffit pas la thune que leur donne mes parents chaque année ? De toutes manières

c'est qu'une fac de petits bourgeois à la con vivant encore avec papa et maman qui leur lèche le cul.

-T'es sûre que ça va ? Me demande Fey, me voyant immobile, assise sur mon lit.

Oui ça va, c'est juste que je suis dans la merde, mes parents vont juste me faire la morale avec des «de toute manière on te donne

tout et toi t'arrive à tout foutre en l'air, pourquoi tu prends pas exemple sur ta soeur Maggie ? Elle vient d'avoir 23 ans et....» bla bla

ta soeur est un exemple, si ils savaient où je vis, avec qui et ce que je fais je pense qu'ils auraient une attaque, tout les deux.

-Ouais, je m'en fiche de toute manière. Je sors.

Je remis un jean noir, accompagné d'un tee-shirt AC/DC gris et de ma paire de vans rouge. Mon amour pour ce genre de tee-shirt est

sans fin. J'adore en acheter, des tonnes et des tonnes, c'est dailleur la seule fois où vous pourrez me voir faire du shopping. Je passe devant le