Cody n'est pas un conte : Cody est un conte.

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Alors, voilà, j'ai fini Cody & la Tour de la Sorcière y'a pas longtemps.

En vacances, je lis un peu en sous-marin les trucs que je suis d'habitude sans trop avoir le temps de me poser pour commenter, mais là j'ai une tite fenêtre pour écrire un truc, donc voilà !

J'reviendrais pour de bon après le mois d'août.

Alors première chose, ce qui va suivre va être mon interprétation de l'ensemble de l'histoire "Cody & la Tour de la Sorcière" de Vault_. Si vous n'avez pas lu l'ensemble de l'œuvre :

1/ Qu'est-ce que vous foutez ici ? Allez lire tout de suite c'est génial !

2/ Arrêtez-vous ici parce que la suite de cet article va spoiler sec (la totalité des surprises contenues dans l'histoire, quasiment). Vous êtes prévenus. On en revient au point 1 : allez lire Cody tout de suite ! 

Deuxième chose, par commodité j'utiliserais le présent de vérité générale à travers tout l'article...Ça ne veut pas dire que je pense que mon interprétation est la bonne, ou qu'elle correspond en quelque façon que ce soit aux idées de l'auteur.

C'est juste chiant d'écrire ("je crois que" "on peut supposer que" à tout bout de champ). Donc voilà, je ne livre que ce que moi, j'ai compris de Cody, aucune prétention là-dedans.

Troisième chose, vous n'avez pas lu tout Cody et vous lisez encore ces lignes ? Déguerpissez, je vous dis ! Ça va spoiler !

Bien. Normalement à ce stade mon article ne s'adresse plus qu'à un nombre très restreint de lecteurs...Tant pis pour la gloire et les vacances aux Bahamas ! C'est parti !



Partie I : Cody n'est pas un conte (dans laquelle on découvre, que Cody n'est pas un conte)

C'est bizarre, parce que Cody a tout d'un conte, au départ. Ses personnages archétypaux, son univers pastel, l'humour décontracté, et puis au début, surtout, les personnages n'ont pas de background.

Ils se suffisent à eux-mêmes.

C'est pour ça que ce ne sont pas des personnages de roman, du moins, au départ. Cody est la réincarnation blonde de Fifi Brindacier, Samson fait office de fidèle compagnon, et la Sorcière de méchant parfait de conte pour enfant.

Et puis, surtout, la trame scénaristique est toute tracée : on monte la Tour, étage par étage, au bout on trouve la Sorcière, happy end et c'est gagné. Simple, comme dans un conte.

Sauf que. Héhéhé. Sauf que Cody n'est pas un conte.

Déjà, des petites fissures se font voir dans cette jolie structure. Les personnages principaux n'ont pas de background clair, mais on nous en montre un petit bout. Dans la séquence du rêve de l'épisode 8, on dessine le passé de Cody avant sa quête dans la Tour.

Tiens, tiens ? Un conte n'aurait pas besoin de ça.

Et puis, on murmure des chose sur une identité cachée de Samson : il n'aurait pas toujours été un cane corso. Oui, parce qu'il parle aussi.

Alors ça, c'est bizarre, pour un conte.

Du coup, les dix-sept premiers chapitres ressemblent à un mélange généreux de conte et de roman fantasy, avec une grosse préférence pour le côté conte quand même.

Mais au dix-septième, justement, les fissures se transforment brusquement en rupture.

On rencontre la Sorcière, et ça ne se passe pas du tout comme prévu. Du tout, du tout. La Sorcière brise Cody, à la fois littéralement et au sens figuré.

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